Jésus : La Foi et comment elle peut être obtenue

10 Octobre 1915
Reçu par James Padgett
Washington D.C.

C’est moi, Jésus.
Je suis venu ce soir pour vous dire que vous êtes plus proche du Royaume que vous ne l’avez jamais été, et que si vous priez le Père de plus en plus sérieusement, vous réaliserez, bientôt, l’afflux de l’Amour Divin qui vous rendra libre et vous permettra de profiter de cette communion étroite avec le Père, d’oublier tous vos soucis et déceptions, et de voir, avec vos perceptions de l’âme, les grandes vérités que moi et mes disciples essayeront de vous enseigner.
Je sais que, parfois, il semble difficile de saisir la pleine signification de la foi dans le Père et son Amour, mais si vous cherchez sincèrement son Amour, vous verrez qu’il vous viendra une telle croyance en Son Amour merveilleux et dans la proximité de sa présence, que vous serez libres de tout doute.
Vous m’avez demandé « qu’est-ce que la foi ? » et je vais répondre : « La foi est ce qui, lorsqu’elle est possédée dans son sens réel et vrai, donne aux aspirations et aux désirs de l’âme une existence réelle et vivante ; la rendant si certaine et palpable qu’aucun doute ne sera possible quant à sa réalité ».

Cette foi n’est pas la conviction qui résulte de la simple opération de l’esprit (du mental), mais celle qui vient de l’ouverture des perceptions de l’âme et qui permet à son possesseur de voir Dieu dans toute sa beauté et son amour. Je ne veux pas dire que le possesseur de cette foi verra Dieu dans sa forme ou dans ses traits, parce qu’il n’en a pas, mais sa perception et condition de son âme seront telles que tous les Attributs du Père lui apparaîtront tellement clairement qu’ils lui sembleront aussi réels que tout ce qu’il peut voir avec les yeux de la forme spirituelle. Une telle foi ne vient qu’avec une prière constante et sincère, et la réception dans l’âme de l’Amour Divin.
Personne ne peut dire qu’il a la foi s’il n’a pas cet Amour Divin. Bien sûr, la foi est une qualité ou une essence progressive de l’âme, et augmente à mesure que la possession de cet Amour Divin augmente et ne dépend plus de rien d’autre. Vos prières appellent de la part du Père une réponse qui apporte avec elle la foi, et avec cette foi vient une connaissance de l’existence de cet Amour dans votre propre âme.

Beaucoup de personnes, je sais, comprennent cette foi comme une simple croyance, mais elle est plus grande que la croyance et n’existe dans son vrai sens que dans l’âme. La croyance peut résulter d’une conviction de l’esprit (du mental), mais la foi ne le peut jamais. Sa place est dans l’âme, et personne ne peut la posséder à moins que son âme ne soit réveillée par l’afflux de cet Amour.
Ainsi, lorsque nous prions le Père d’augmenter notre foi, c’est une prière pour l’augmentation de l’Amour. La foi est basée sur la possession de cet Amour, et, sans elle, il n’y a pas de foi, car il est impossible pour l’âme d’exercer sa fonction quand l’Amour y est absent.
Un jour, au fur et à mesure que vous progressez dans ces écrits, vous serez dans la condition de l’âme nécessaire à la compréhension exacte de ce qu’est la foi, mais jusqu’à ce moment, votre foi sera limitée par votre possession de cet Amour.

Eh bien, dans ma guérison des malades, des aveugles et des autres de la terre qui avaient besoin d’un soin, quand j’ai dit : « Qu’il soit fait selon votre foi », je voulais dire qu’ils devaient croire que le Père avait le pouvoir de les guérir ; mais je ne voulais pas dire que si, dans leur esprit (mental), ils avaient simplement la conviction que je pourrais les guérir, alors ils seraient guéris. La croyance n’était pas suffisante, mais la foi était nécessaire.
La foi n’est pas une chose qui peut être obtenue par un simple exercice de l’esprit (du mental), mais doit être recherchée avec les perceptions de l’âme, et lorsqu’elle est obtenue elle ne sera appréciée que par les perceptions de l’âme.
Je suis avec vous avec tout mon amour et mon pouvoir, car je vous aime comme je vous l’ai dit et je désire que vous deveniez libre et heureux, afin que vous puissiez faire mon travail.
Avec mon amour et mes bénédictions, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère et ami,
Jésus.